samedi 21 juillet 2018

Aïn-Zana, un site idéal pour un centre de préparation des sportifs


Une des zones les plus indiquées pour accueillir des projets d’écotourisme est la localité frontalière d’Aïn-Zana, distante de 40 km du chef-lieu de wilaya. Voisine de la région tunisienne de Ghardimaou, Aïn-Zana propose un site appelé El-Ma-Lahmar (l’Eau rouge), d’une beauté exceptionnelle et à la nature totalement vierge. Le site a tout pour abriter un centre de préparation des athlètes de haut niveau de différentes disciplines y compris le football, le tennis, le golf, l’équitation, l’athlétisme et même le ski, a recueilli l’APS auprès des responsables locaux. Ces derniers ont invité à plusieurs reprises les présidents des clubs de football professionnel à lancer des projets de complexes sportifs dans cette région qui culmine à près de 1 400 m au-dessus du niveau de la mer, soit à peu près la même altitude que la région tunisienne d’Aïn-Draham que privilégient de nombreux clubs algériens pour leurs stages de préparation.
Mechrouha : de la verdure plein les yeux
Dans la partie septentrionale de la wilaya, particulièrement dans la commune de Mechrouha, la biodiversité est d’une exubérance époustouflante. Situé à une altitude de 1 200 m, cette localité conserve sa fraicheur même en été. Appelée La Verdure avant l’indépendance, cette commune servait de QG au commandement de la Base de l’Est installé dans la dechra de Mezaraâ. Indiquée pour les malades souffrant de problèmes respiratoires, notamment l’asthme, cette région avait servi de lieu de repos au grand poète tunisien du début du 20ème siècle Abou El Kacim Ech-Chabi, que la beauté du site avait beaucoup inspiré. Pour les responsables du secteur, la création d’un parc d’attractions à Mechrouha serait une ‘‘excellente idée’’ pour mettre en valeur ce patrimoine naturel, d’autant que la zone d’expansion touristique de Meghassel, prévue pour ce type de projets, se trouve en plein cœur d’une dense forêt proche, en plus, d’un plan d’eau.La région de Mezaraâ, densément boisée également, offre un habitat naturel vierge pour plusieurs espaces animales menacées d’extinction dont le cerf de Barbarie, la perdrix, le lièvre sauvage et le chardonneret qui se font toutefois de plus en plus rares en raison de la ‘‘prédation humaine’’.

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